12/09/19
Retour sur le 17ème RALLYE DE SAINT YRIEIX MODERNE
Un plateau de choix pour l’ASA Saint-Martial.
Sept des pilotes qui occupent le haut du classement provisoire du Championnat France des Rallyes 2e Division, sont au départ, samedi après-midi, à Saint-Yrieix.
Denis Millet et sa Skoda Fabia ouvrent le bal et remportent les deux premières spéciales.
Jean-Charles Beaubelique ne s'en laisse pas compter en remportant la spéciale suivante et reprend le leadership devant un Nicolas Hernandez, « chaud, bouillant », à 2’’. Denis Millet pointe à 4’’1 et Mickaël Lobry à 8’’5.
La deuxième boucle promet d'être passionnante, c'est alors que Jean-Charles Beaubelique cumule les scratches. Nicolas Hernandez accuse alors un retard de 15’’8 et Denis Millet, moins à son aise la nuit tombée ne peut que constater les 22’’7 qui le sépare de la DS3 WRC. Mickaël Lobry est à 34’’9 alors que Pustelnik, qui ne connaît pas le terrain ne pointe qu'à 57’’5 mais en devançant Lemaitre, qui n'est visiblement pas dans le coup par manque de repaire en terre Arédienne, fait une bonne opération dans l’optique du championnat.
On se dit alors que le rallye n'échappera pas au pilote Limougeaud, c'était sans compter sur la hargne des deux pilotes en R5.
Nicolas Hernandez monte des pnematiques tendres, demarre en trombe le dimanche matin et s’impose dans la “Gabie de la Poule” devant un Denis Millet remotivé après sa soirée en « demi teinte ». Du coup, Jean-Charles Beaubelique n'a pas le droit à l'erreur et ne peut se permettre d'assurer, il remet un peu d'ordre dans la spéciale suivante mais rien n'est fait. Nicolas et Denis se partagent les différents scratchs et au départ de la 12e et ultime spéciale du Rallye, tout reste à faire : Hernandez n’est plus qu’à 13’’3 et Millet à 17’’2…
Finalement, Beaubelique s'impose définitivement dans l’ultime spéciale quand Hernandez part à la faute laissant filer la deuxième place.
« Ils ne nous ont pas lâchés, mais on a réussi à les contenir. On a été obligé de rouler fort de bout en bout dans un rallye couru sur un rythme inctoyable », concluait Jean-Charles Beaubelique.
Hommeau, lui aussi pilote Minerva, aura régné en main de maitre sur le groupe N.
Dans le groupe F2000 Alary profite de la méforme de l'auto de Croquet qui avait pourtant un bon coup à jouer au championnat.
Dans le groupe GT, après l'abandon de l'intouchable Patier, Boissou laisse une victoire toute acquise dans la dernière ES (mécanique).
La classe A6, la plus animée comme à l'habitude, voit la victoire de Nicolas Brasseur devant son Tonton Jean.
Scratch : 1 Beaubelique/Pesenti - 2 Millet/Angonin – 3 Hernandez/Audebaud