Le 78ème Grand Prix de Pau a tenu une nouvelle fois toutes ses promesses!

L’épreuve mythique, avec son tracé singulier tracé en plein cœur de la cité d’Henri IV est toujours un rendez-vous très prisé de l’élite du Circuit international.

Dans la catégorie reine, la F3 Euroformula Open, le Néo-Zéelandais Liam Lawson affiche ses prétentions en dominant de la tête et des épaules, avant de partir à la faute sous la pluie lors de l’épilogue. C’est finalement le tenace Billy Monger qui s’impose. Une victoire retentissante pour le jeune Britannique, amputé des deux jambes suite à un grave accident en 2017.

Autre attraction du week-end, le Championnat de France FFSA GT4, où les monstres de compétition que sont les Audi, BMW, Ginetta, Mercedes et autres Alpine ont animé les rues paloises. Après la course 1 disputée en nocturne le samedi soir, c’est l’Audi de Michaël Blanchemain et Steven Palette qui imprime le tempo. Le lendemain, un carambolage massif éclaircit les rangs. C’est finalement Grégory Guilvert et Fabien Michal (Audi R8 LMS – Team Saintéloc Racing), Champions de France en titre, qui tirent les marrons du feu, et inscrivent leur nom au palmarès de Pau.

En Championnat de France F4, réservé aux jeunes pilotes sortis tout droit du karting, Hadrien David a marqué de son empreinte le rendez-vous palois en se révélant intouchable sous la pluie, confirmant son avance au Championnat.

Dans la Sprint Cup by Funyo-Sport Auto présente pour la première fois à Pau, coupe consacrée aux protos du constructeur breton, Edouard Cauhaupé s’érige en maître des lieux. Absent au départ de l’ultime rush, il voit le local Stéphane Godet lui damner le pion en course 3.

La Twin’Cup, rassemblant les petites bombes au losange et réservée aux purs amateurs ; pour la plupart des locaux ; voit Laurent Dziadus triompher.

En Légends Cars Cup, Maxime Boulin demeure intouchable sur ses terres.

Enfin, la Ferdinand Cup constituait la cerise sur le gâteau du plateau de cette 78e édition. Elle a rassemblé un large panel de Porsche, des modèles classiques de 911 aux plus rares 968 CS, pour ne citer qu’eux. La meute des Teutonnes s’en est donné à cœur joie sur le circuit palois, sacrant Christophe Terriou en vainqueur.